J'y tiens trop!

Southampton. Ville de laquelle le magnifique paquebot R.M.S Titanic de la White Star

Line est partit. Description. Ville qui semble toute petite, très petite, minuscule, au point de ne devenir seulement des petits points éparpillés sur la côte. Apars cela, il n'y a qu'à mes yeux, au reflet bleu de l'océan. Oups , pardon la mer, ou plus exactement, la Manche. Un vaste étendu de bleu, avec quelques remous par moment, les vagues. C'est vrai que sans elle on s'ennuyerait à mourrir [...] Bon ,assez plaisanter, passons au sérieux! Notre chère Louison avait embarquée sur le plus beau paquebot au monde. Grâce à son père! Quelle chance! N'a pratiquement jamais vu son père, sa présence est retranscrit dans des lettres. Tss! Ce voyage témoigne t-il l'amour que ce cher William porte à son unique & chère fille? Peut-être...Elle ne le nie pas.

Quand tous deux ont embarqués, direction quartier des officiers. Nan nan c'est pas négatif! Grâce à cela, Louison ne supporte pas ces 1ères classes et leur sujet quotidien à long terme:l'argent. Ou encore les "miss potins". Du haut du quartier des officiers, elle possède une très belle vue sur: l' océan! Peut admirer les dauphins Laughing

mais aussi ces saletés de mouettes Mad

. *s'imagine avec un pistolet dans les mains niark niark, whaou, t'as trop bu de l'eau de mer U.u. En arrivant dans le quartier, elle y a fait la connaissance de tous les officiers, qui ont, tout de suite vu la ressemblance frappante avec William! Les yeux! Bleu comme l'océan. Chou n'est-ce pas? Cela gênait Louison, qui peut sembler parfois timide. Quand le capitaine Smith arriva, elle fit une belle révérence, qui lui fut rendu par une inclignation de la tête & un grand sourire, qui représentait toute la joie de vivre du capitaine.

Après le départ du Titanic, Louison décida d'aller visiter les environs. Et cela sans nounou derrière son dos, ni majordome! Bon, son père lui a tout de même dit de ne pas trop s'éloigner. Entendu, c'est à 16 ans qu'on nous fait encore ce genre de remarques, trop injuste! Elle se plonge à présent parmis tous les 1ères classes, qui la reconnurent de suite. Pitié épargnez-moi ça* se disait Louison. Elle s'éloigna un peu, encore, jusqu'à en arriver à la poupe du bateau. Joli drapeau english Razz

Enfin du calme! Elle se posa, et respira profondément, et regarda l'horizon. Elle prit dans ses mains, le seul souvenir qu'il lui reste de sa mère: son médaillon. Soudain, un homme la surprise. c'était un grand homme , un troisième classe?!

William ne savait encore pas si l'idée qu'il avait eut d'invité sa fille pour la croisière était bonne ou déplacée. Malgré qu'il ne l'ait jamais fait plus tôt, celui ci brulait d'envie de connaître sa fille. Il avait voyagé longtemps depuis ce jour où il avait vu pour la dernière fois son Eléonore, et faire face à sa fille était une épreuve que lui seul pouvait comprendre. Certainement Louison ne comprendrait combien elle lui rappellerait sa mère, et que c'est difficile pour l'officier de faire face à son passé. Ce voyage à bord du Titanic serait l'occasion de se rapprocher de sa fille et de faire son deuil.

La petite Louison, plus si petite que ça, était belle et avec les yeux de William, ce que tout les autres officiers ne manquèrent pas de leurs faire remarqué dès leurs premières entrée dans les quartiers. Mais la petite blondinette semblait gênée qu'on l'assimile à son père, certainement parce qu'elle le connaissait si peu. Celle ci ne resta pas longtemps près des officiers et s'évada quelque peu sur le pont, William la regardait sans la dévisager, un peu confus de ne savoir comment la faire sourire.

Elle s'en alla se balader, et son père décida de la laisser aller, c'était mieux comme ça surement, la laisser prendre ses marques et puis en la voyant de nouveau passé dans une autre direction, ce dernier décida de prendre congé de ses collègue pour la suivre de loin, pas vraiment pour l'espionner mais peut être pour trouver un endroit où il pourrait l'aborder. Louison se dirigeait vers la poupe du bateau d'un pas léger avant de s'y arrêter pour respirer, William restait l'observant au loin sans bouger. Jusqu'a ce qu'il se décide à aller la voir, il faudrait bien qu'il se parle tout les deux. Il s'approcha d'elle à pas un peu moins discret espérant qu'elle le remarque sans que lui la surprenne.

La jeune fille avait l'air étonnée d'une présence, lui allait l'aborder quand il la vit avec le médaillon de sa mère serré dans les mains. William eut une boule qui se formait dans son estomac, c'était facile de partir en mère en essayant de ne plus y penser, mais s'y confronté était une épreuve qu'il fallait surpassé. Le 1er officier regarda sa fille avec des yeux un peu triste, voulant la prendre dans ses bras, mais c'était peut être un peu tôt, et s'approcha juste tout près d'elle en posant un regard aimant sur elle.

-« Elle me manque aussi tu sais. »

-« Elle me manque aussi tu sais. »

Cette phrase a eut le toc de faire retourner Louison, elle qui était perdue dans ses pensées. Regard posé sur cette vaste étendue d'eau bleu ciel tout comme ses beaux yeux qui sont exactement les mêmes que ceux de l'officier qui se tenait près d'elle. Cet homme. Cet homme-là. Resurgissant du passé. Loulou la peu connu. Il était tout le temps en croisière. Son boulot lui bouffait tout son temps libre. Il lui envoyait des lettres avec des objets provenant d'autres contrées. Cela ne plait guère à Louison. On ne l'achète pas avec des objets! D'accord les lettres lui fesaient très plaisir et du temps où elle était petite, devait être âgée de 4 ans, sa très belle mère Eléonore lui conta des histoires sur son père, histoire de le connaître plus. C'était souvent lors de ses balades à cheval, beau pur-sang arabe à la robe bai cerise. Louison avait hérité du poulain et galopait sur la plage non loin du manoir familial. Etant petite elle adorait chevaucher avec sa mère qui était très bonne cavalière. Promenade nostalgique. La mer représentant leur liberté. Liberté de se souvenir de ses bons moments en compagnie de son époux devenu officier le jour où elle donna enfin naissance après de nombreuses fausses-couches.

Après avoir repenser à tous ses bons souvenirs, Louison afficha un beau
sourire. Il était temps qu'elle fasse plus ample connaissance avec son père, celui-ci sembla vouloir lui parler.Que lui voulait-il? Louison lui laissa une chance de s'expliquer ou de traduire tout son amour qu'il a pour elle. D'un côté, elle ne voulait pas le voir car elle lui rappelait trop sa mère défunte ce qui provoquerait un profond chagrin chez l'officier. Elle hésita à lui prendre la main mais ne bougea pas.

La jeune blondinette lui rappelait tellement sa mère. Elle se retourna et William retrouvait en elle l'âme de madame Murdoch. Louison est le fruit d'un amour passionnel et rien n'aurait pu résulter de plus magnifique que la petite fille chérie de l'officier. Elle restait devant lui sans bouger, l'observant, quêtant une certaine tendresse dans le regard de son père. Celui ci aurait aimé donner tout l'amour qu'il avait pour sa fille dans un seul regard, mais il ne pouvait dégager la tristesse du deuil qu'il n'est jamais vraiment arrivé à faire. Les regards s'entrechoquèrent, se cherchant l'un l'autre, jusqu'a ce que William s'approche de la jeune fille pour saisir sa main et la serrer dans la sienne.

L'officier lançait son regard sur l'océan agité, aussi beau et tumultueux que sa fille pensait il. Ce n'était pas chose facile à faire, mais ils devraient tout deux apprendre à s'accepter, Éléonore l'aurait voulu ainsi. La main de Louison était douce et fraiche, un peu fébrile certainement à l'idée de se contact presque interdit entre un père et sa fille si méconnu l'un de l'autre. William reteint quelque larme qui auraient voulu sortir, il s'était toujours promis de ne jamais pleurer devant Éléonore, pleurer devant Louison revenait au même.

-« Je n'ai jamais été un père très présent pour toi. »

L'homme se tourna vers sa fille esquissant un sourire timide, dévisageant celle ci avec une certaine pudeur.

-« Que tu es belle Louison, je m'en veut de n'avoir jamais pris le temps de remarquer à qu'elle point tu l'étais. »

William s'approcha un peu plus de la jeune fille et caressa le médaillon qu'il lui avait donné, Louison le portait à merveille et même si c'était difficile de voir une autre femme le porter, l'officier était content que sa fille puisse le faire.

-« On ne peut changer le passé, mais il n'est jamais trop tard pour avancer. J'ai envie de passer du temps avec ma fille, je veux apprendre à te connaitre Louison. »

-« On ne peut changer le passé, mais il n'est jamais trop tard pour avancer. J'ai envie de passer du temps avec ma fille, je veux apprendre à te connaitre Louison. »

Ces mots résonnèrent dans l'esprit de Louison. Sa main se reserra dans celle de son père. Celui-ci la serra avec une délicatesse tout à fait paternel. C'est alors que Louison posa son regard sur les deux mains unies qu'elle sourit d'un sourei très timide envers le premier officier qui semblait tout à fait ravi de pouvoir toucher sa chère progéniture. Cela aussi plaisait à Louison. Elle ne voyait pas pourquoi elle le rejèterait, bien au contraire, William voulait faire de gros gros efforts pour connaissance sa chère et bien aimée et unique Louison.

-"Vous me semblez très sincère, père. Votre expression de votre visage le confirme. Je ne vois pas pourquoi je vous rejèterais, je n'ai aucune raison. Moi aussi je veux apprendre à vous connaître."

Elle hésita pendant un instant de se blottir contre lui, c'est finalement William qui la serra contre lui, toujours avec cette délicatesse paternel. Un sourire était accroché à ses lèvres, il était tout content que sa fille ne l'est point rejeté. Louison ne cessa de murmurer "père". William la serra plus fort, tant son bonheur étant grand, qu'il lui déposa un baiser sur son front, les yeux bleus plonger dans chacun des leurs. Les beaux yeux bleus de Louison rappela ses beaux yeux d'enfant qu'elle avait lorsque William l'avait dans ses bras le jour de sa venue au monde. Jour inoubliable pour William.